De l’Art pour défendre la vie privée
En tant qu’ONG, nous nous sentons investis d’une mission. Nous sommes fermement convaincus qu’il ne peut y avoir de vrai changement sans éducation et sans sensibilisation. Nous défendons un monde libre, sans surveillance et sans censure. Alors, comment allons-nous le faire? Comment pouvons-nous avoir un impact sur les causes pour lesquelles nous luttons? Comment pouvons-nous alerter sur la situation actuelle?
Nous étions à la recherche d’une communication à faible coût (NGO power!), accessible, collaborative et offrant une grande liberté d’interprétation. Nous avons donc opté pour un canal de communication légèrement inhabituel. Quelque chose qui appartient à tout le monde: nos rues. Pour nous à Berty, les rues sont des métaphores. Elles sont à la fois un lieu public et un lieu de liberté d’expression. Un peu comme un musée gratuit et illimité.
Nous sommes donc heureux de vous présenter ART4PRIVACY.
Le Projet Art4Privacy
Comme nous ne sommes pas nous-même des artistes de rue, nous avons décidé d’ouvrir des contributions aux artistes sensibles à cette cause, et de créer une série d’œuvres destinées au grand public.
Cette série intitulée #Art4Privacy devait correspondre aux valeurs d’accessibilité et de libre accès de Berty pour tous. Elle prend donc la forme d’oeuvres dans la rue, et de petits formats vidéos qui sont ensuite relayés sur les réseaux.
Nous pensons que Berty a beaucoup mieux à faire que de faire de la publicité sans âme : laisser parler les vrais artistes, plutôt que d’annonceurs, est beaucoup plus conforme à notre état d’esprit.
Pour relayer efficacement cette série, nous avons choisi le hashtag #Art4Privacy, sur lequel tous les artistes qui défendent ces mêmes valeurs sont les bienvenus pour rejoindre la communauté.
Pour la première session, s’il vous plaît, faites un tonnerre d’applaudissements à Djalouz !
Art4Privacy #1 : “La jeune fille espionnée” par Djalouz (Paris, France)
Qui est Djalouz ?
Djalouz, Paris, France: Artiste visuel, illustrateur et artiste de graffiti, Djalouz est né en 1985. Parallèlement à l’obtention de son diplôme en tant que dessinateur modèle, il a commencé le graffiti en 2003, inspirée par la jeune scène montante des graffitis français et européens (Marko 93, Dran, Daim, MTO, etc.). mais aussi par le monde de la bande dessinée (Enki Bilal, Frank Miller).
À l’aise sur divers supports, on retrouve ses œuvres aussi bien sur toile que sur les murs parisiens, ou sur les terrains et les usines abandonnées où la nature a repris ses droits. Il pratique l’art du lettrage avec des graffitis 3D ainsi que le dessin figuratif.
Récemment, dans sa série de dessins “Je d’enfant, dessine moi en mouton”, il esquisse les maux du monde à travers une apparence enfantine. Sous la simplicité apparente de la ligne, il y a en fait de multiples références qui remettent en question le monde qui nous entoure et les événements souvent brutaux actuels: la guerre, flux migratoires, pollution, écologie, surveillance…
Soutenez-nous!
Il y a de nombreuses façons de nous aider :
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